Un week-end intéressant
13 juin 2004


C’était mon pèlerinage annuel au Fanfair de Nashville. Comme toujours, c’était très divertissant, quelques uns des divertissements ont été assurés par Simi avec son chapeau de cowgirl rouge et ses bottes de cuir rouge rognant un CD au Ryman. Après que j’ai payé pour le verre brisé nous avons essayé de nous mêlé un peu à la foule. Sans succès. Je n’y suis encore habitué.

Simi est aussi montée sur Dragon des Mers jusqu’à ce qu’elle soit malade. Vous n’avez pas vécu si vous n’avez pas vu ça. Après deux douzaines de funnel cakes, six barbes à papa et huit boîtes de popcorn, elle a commencé à se sentir mieux.

Ai passé la nuit dernière a Tootsies où j’ai vu quelques Daimons. J’ai laissé Achille les gérer. C’est sa ville et son territoire, après tout. La nuit de vendredi avait lieu le Grand Ole Opry depuis le Ryman, donc Simi et moi avons réservé notre balcon habituel afin de regarder les fantômes du passé voltigés autour du talent des nouveaux.

Ce soir, nous nous sommes arrêtés en Europe pour un petit moment. Le Fanfair me rend toujours un peu nostalgique de la maison.



Salutations de l’enfer.
17 juin 2004


Hey boss,

Être au milieu des Daimons n’est pas amusant. Je me suis presque fait avoir. Je pense que tu as besoin d’engager James Bond. Je suis un peu fatigué du travail d’espion.

Puis-je rentrer à la maison maintenant ? Tu sais que la discrétion n’a jamais été mon point fort. Tout cassé, casser des tête et faire des dégâts… Maintenant nous parlons et je suis ton Daimon. Mais ça, c’est la merde.

Toutefois, j’ai appris quelque chose de plus fascinant sur toi. Je sais que tu sais ce que je sais. Et tu sais que ce que je sais, je pense que tu ne veux pas que je le sache. Tu vois ?

En tout cas, j’ai l’info que tu voulais et je serais bientôt de retour avec un rapport.

Comment est Paris ? Mieux que l’enfer, je pense.

A plus tard.


Je savais que ça serait une erreur
25 juin 2004

J’ai cédé face à Simi et je l’ai emmenée voir Van Helsing pendant que nous étions à San Francisco. Si je n’étais pas intervenu en payant les billets de tout le monde, nous aurions été bannis pour l’éternité du cinéma dès qu’elle s’est mise à hurler quand ils ont tué les « bébés » qui, pour elle, ressemblaient à des Charontes. Après ça elle voulait tuer toute l’humanité pour avoir blessé les pauvres petits.

J’ai décidé de l’emmener au restaurant japonais avec Dragon. Elle a passé le reste du repas à essayer de poignarder Dragon avec les baguettes pour voir s’il allait exploser comme les bébés démons le faisaient. Oui. C’était un repas intéressant. Dragon a plusieurs plaies par perforation et il n’est pas très vif pour le moment. Mais il s’en remettra.

J’essaie d’imaginer un film encore pire à montrer à Simi. Dans ces moments là, je suis reconnaissant de ne pas pouvoir avoir de migraines, sinon je suis certains que ma tête exploserais.

La nouvelle activité de Simi
11 juillet 2004


J’ai emmené Simi voir le Tropicana 400. Elle n’avait jamais vu de courses automobiles avant et elle me harcèle avec ça depuis un moment.

Mais la bonne nouvelle, c’est que Simi aime les courses. Elle ne comprenait pas pourquoi les voitures continuaient de tourner en cercle dans la même direction. Elle pensait que se serait plus intéressant si certains allait dans le sens inverse.

Elle était sur le point de partir quand Stewart a heurté Kahne, ce qui a abouti a une bataille dans  la zone des stands lorsque leurs équipes se sont lancées dans un immense smackdown*

Comme l’a dit Simi : « C’était ennuyeux jusqu’à ce que les agents rouges s’attaquent aux agents oranges et là je me suis beaucoup amusé. Je veux revenir et voir les agents rouges s’attaquer à plus de gens. Tu peux les faire recommencer, akri ? »

Nous verrons.

Arrêt à Pampelune ce soir pour la dernière course de taureaux. Simi a toujours apprécié parce que les taureaux ont des cornes plus grandes que les siennes. Elle a de la peine pour les taureaux alors elle leur apporte souvent son aide. L’année dernière elle a encorné quelques coureurs avec ses propres cornes après qu’ils aient frappé des taureaux avec des journaux. Qu’est-ce que je peux dire ? C’est toujours un bon spectacle.


(*contraction des mots « smack » et « down », popularisé par le catcheur de la WWE, The Rock, et qui se réfère à un passage à tabac de proportions épiques).


Tolérance
23 juillet 2004


Ce soir Alexion m’a demandé pourquoi je tolère Artémis. En gros, je lui ai dit que ce n’était pas ses affaires. C’est facile de juger les autres en se basant seulement sur une ou deux actions sans voir tout le tableau. Dieu nous interdit de juger sur une seule action ou un moment de nos vies. Qui parmi nous ne serait pas damné ? Tout le monde, même une déesse, peut faire une erreur. Ça devient juste difficile quand vous êtes l’erreur numéro 1 d’une personne.

Les émotions rendent aveugles. Elles n’ont pas de cervelle. Se serait si facile si elles n’obscurcissaient pas notre jugement. Peut-être qu’Aristote avait raison et que c’est une farce que font les dieux à l’humanité. Peut-être que les émotions sont notre punition.

Il y a toujours des moments où même Artémis est gentille. Quand elle prend pitié de ceux qui sont autour d’elle. Bon sang, elle a même pitié de moi. Mais je lui donne ce crédit, elle peut prendre autant qu’elle donne. Les dieux savent que je ne suis pas une personne facile à côtoyer la plupart du temps. Comme tout le monde, j’ai mes humeurs et mes moments. Nous en avons tous.

A la fin de la journée, je sais combien elle m’aime. Je vous accorde que c’est un amour possessif et pénible qu’elle ne comprend pas et je suppose que cette situation lui fait peur et que c’est ça qui la motive. De bien des manières, elle ressemble beaucoup à Simi.

Je ne sais pas. Tout ce que je peux espérer c’est qu’un jour elle apprenne à faire face à ses émotions. Tout comme j’espère qu’un jour elle apprenne à faire face aux miennes.