Extrait - Le silence des ténèbres
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L’extrait suivant comme l’ensemble de ceux présents sur ce site internet, a été traduit par l’équipe de Dark-Hunter Francophone d’après le strict respect du texte original.
Le texte n'est donc pas celui que vous pouvez lire dans les livres disponibles en français, qui ont soufferts pendant longtemps d’une très mauvaise traduction, dû à une politique éditoriale autorisant / obligeant les coupes et changements de texte, afin de coller au format et aux critères de la collection dans laquelle a été mise la série, et qui ne s'est arrêtée qu'en 2015.
Nous vous invitons à les comparer si vous le voulez.
Toutefois nous ne sommes pas traductrices professionnelles, le sens d'une phrase peut nous avoir échapper. Si vous trouvez une faute ou une phrase mal construite, n'hésitez pas à nous le signaler par e-mail.
Dark-Hunter #16 - Le silence des ténèbres
Chapitre 3
[...]
Stryker se réveilla avec une profonde douleur lancinante dans la tête. Pendant un instant, il ne put se souvenir de ce qui s'était passé. Mais alors qu'il ouvrait les yeux pour se retrouver enchaîné à un mur, tout lui redevint clair.
Sa première femme était revenue en force.
Furieux, il se remit sur ses pieds et tira sur l'épaisse chaîne qui le retenait à une ancre en acier dans le mur. Il avait des anneaux à chaque poignet et cheville, et même s'il avait la liberté de mouvement, il ne pouvait pas aller loin.
Mais c'était infiniment mieux que l'homme qui était enchaîné au mur en face de lui. Grand et élancé, on aurait dit que quelqu'un lui avait fait vivre un enfer. Littéralement. Des cheveux auburn foncés sales et emmêlés tombaient juste au-dessus de ses épaules. Complètement nu, son corps était couvert de bleus et de morsures. Le fait qu'elles étaient visibles à travers les épais tatouages tribaux noirs qui marquaient son torse, ses bras et ses cuisses attestait à quel point elles étaient profondes et vicieuses. Contrairement à Stryker, il était tenu debout, les bras tendus bien au-dessus de sa tête. Son visage finement ciselé était couvert d'une barbe épaisse et hirsute.
-Qu'est-ce qu'elles t'ont fait, bordel ?
L'homme rit en tordant ses mains dans les chaînes qui lui tenaient les poignets et appuya sa tête contre le mur pour regarder Stryker, qui inspira brusquement à la vue des yeux jaunes de l'homme entourés d'une étroite bande rouge sang.
-Elles se nourrissent de moi. Je suppose que tu es leur plat suivant.
Stryker était confus.
-Tu n'es ni Daimon ni Apollite. Il n'y a rien à gagner à se nourrir de toi.
Il rit amèrement.
-Dis-leur ça.
Stryker fronça les sourcils en remarquant la fine bande noire enroulée autour de la gorge de l'homme. C'était une sorte de collier de confinement.
-Qu'es-tu ?
-Je suis la misère.
Sans aucun doute. L'homme en avait plus que l'air.
-As-tu un nom ?
-Jared.
-Je suis…
-Strykerius, mais tu te fais appeler 'Stryker'. Tu détestes la déesse que tu sers et tu cherches à tuer son fils unique et à te venger de l'ancien humain qui a assassiné ta sœur.
Stryker se figea alors que la créature révélait ses plans.
-Comment sais-tu ça ?
-Je sais tout. Je ressens chaque battement de cœur de l'univers. J'entends chaque cri de miséricorde et je ressens chaque larme de douleur.
Et il lui faisait peur.
-Désolé, dit Jared. Je fais ça à beaucoup de gens.
-Faire quoi ?
-Les effrayer.
-Tu peux entendre mes pensées ?
Avant que tu les ais, je les entends. Cette fois, il ne parla pas. Sa voix était forte et claire dans l'esprit de Stryker.
-Reste hors de ma tête.
Jared lui adressa un sourire moqueur.
-Crois-moi, j'adorerais. C'est le bordel là-dedans. Mais tu es trop proche physiquement de moi pour que je le bloque.
Il se cogna la tête contre le mur de pierre.
-La douleur est le seul moyen de garder tes pensées hors de ma tête.
-C'est pour ça qu'elles t'ont battu ?
Il lança à Stryker un regard froid et blasé.
-La plupart du temps, elles le font juste pour le plaisir.
Stryker se sentait sincèrement désolé pour la créature, qui devait être à l'agonie absolue. Il y avait quelque chose en lui qui lui semblait familier, et pourtant Stryker n'arrivait pas à le situer.
-Depuis combien de temps te retiennent-elles ici ?
Jared laissa échapper un souffle fatigué.
-Médée arrive.
[...]
Texte original © Sherrilyn Kenyon - 2008
Traduction © Dark-Hunter Francophone
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