Ce livre, fait avant tout partie de la série Dark-Hunter. Mais il a également un lien avec la série Lords of Avalon, que Sherrilyn Kenyon a écrit sous son pseudonyme, Kinley MacGregor.

Mais rassurez-vous, il n'est pas indispensable d'avoir lu les deux livres de Lords of Avalon pour lire et comprendre Dragonmark.

 

Genre : Romance paranormale / fantastique
Éditeur original : St Martins Press
Titre original : Dark-Hunter 26 - Dragonmark
Date de sortie - États-Unis : 2 août 2016
Formats disponibles (US) : grand format / audio-book, e-book
Nombre de pages - États-Unis : 344
 

PERSONNAGES PRINCIPAUX

         
Illarion et Edilyn

 
  Résumé :

   Il y a des siècles, Illarion a été trahi – dragon rendu humain contre sa volonté, puis contraint à servir l'humanité en tant que monture dragon dans leur armée et à se battre pour eux dans les guerres barbares, alors même qu'il détestait tout d’eux.

   Réduit à l’esclavage, séparé de tous ceux qu'il connaissait et de son clan de dragon, il a été contraint à l'exil dans un royaume féerique où il a perdu la seule chose qu’il ait vraiment aimé.

   Maintenant, il a une chance de retrouver ce qui a été perdu - d'avoir la seule chose qu'il convoite plus. Mais seulement s’il abandonne ses frères et délaisse les serments qui lui sont chers. Pourtant, ce qui le terrifie le plus n’est pas ce que pourrait encourir son bonheur, mais le fait qu’il y a juste assez d’humain dans le cœur de son dragon pour qu'il puisse effectivement être prêt à le payer et à trahir tout et tout le monde – prêt à voir le monde entier brûler et les clans des Were-Hunters tomber - pour son propre désir égoïste.

   Il y a longtemps, Edilyn a sauvé la vie d'Illarion et a presque apprivoisé la bête sauvage. Maintenant elle doit l'empêcher d'accomplir la prophétie du Dragonmark* ou faire ce pour quoi elle a été entraînée. Tuer le dragon qui a épargné sa vie pour protéger le reste de l'humanité. Quelque chose qui devrait être facile pour une tueuse de dragons dotée de ses compétences, mais rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît. Et parfois, juste parfois, la clé du salut n'est pas dans les mains de vos amis les plus fiables, mais dans celles de vos pires ennemis.
 
 

Une mini-série dans la série...
Ce livre appartient à la "Trilogie Dragon's Rising", qui comprend les livres :

Dark-Hunter #26 - Dragonmark
Dark-Hunter #27 - Dragonsworn
Dark-Hunter #28 - Stygian

 

- On en parle sur le forum -
Dark-Hunter #26 : Dragonmark

 

  





NOS AVIS SUR DRAGONMARK

Celui d'Aliénora - Lecture VO -

Pour une fois, je ne savais pas vraiment quoi penser de ce livre après ma lecture. Depuis un très long moment, les livres de Sherrilyn Kenyon ne me déçoivent pas, avec plus d’action, de rebondissements et de révélations. La fin de Dragonbane  m’avait laissée sur des charbons ardents, en plein suspens sur le devenir d’Illarion et sur celui de plusieurs autres personnages…  je ne m’attendais pas vraiment à être déçue en lisant  Dragonmark.

Je m’explique. Illarion est un personnage qui m’intriguait depuis un moment déjà. Fils d’Arès rendu muet par la torture que les humains lui ont infligée enfant, veuf d’une compagne dont on ne savait encore rien il y a peu… mais une compagne qui pourtant était annoncée comme l’héroïne de ce roman. Etrange…

Après son sort est laissé en suspens à la fin de Dragonbane, alors qu'il s’avançait vers Apollon, autant dire que j’ai rongé mon frein en l’attendant. Malgré une légère mise en garde d’amies m’ayant devancée dans la lecture, je l’ai lu sans m’influencer au préalable des différents avis des lecteurs et je dois dire que je comprends la déception de plusieurs. Je n’irais pas jusqu’à être catégorique et jeter la pierre sur l’ensemble du livre mais voilà, difficile de faire l’impasse sur les douze chapitres qui sont pratiquement du copié-collé de scènes des deux livres précédents (Son of No One  et Dragonbane) et qui ne nous apportent du coup, rien de neuf.

C’est vrai qu’Illarion est un personnage inconnu (ou presque) jusque là et qu’il fallait donc revenir en arrière, répéter certaines choses le concernant, rappeler les évènements dans lesquels il est intervenu mais… douze chapitres, c’est un peu trop. Même si je suis prête à admettre que la répétition à souvent du bon. En général, Sherrilyn Kenyon réécrit certaines scènes pour les présenter du point de vue du personnage principal, un point de vue souvent différent de ce qu’on avait perçu dans d’autres. Elle y présente aussi l’état d’esprit du personnage à un moment précis, poussant le lecteur à revoir son jugement sur un individu. Comme ç a été le cas par exemple dans le livre de Styxx.

Mais dans le cas Dragonmark, j’ai eu juste l’impression d’une répétition qui pour moi, ne sert pas vraiment à l’histoire. Imaginez vous que ce sont les treize premiers chapitres qui concernent le passé d’Illarion et la manière dont il a rencontré la fameuse Edilyn. Le ton rappelle fortement le schéma des tout premiers livres, très axé sur le couple et leur histoire personnelle. Et pourtant même si j’ai trouvé cette présentation agréable à lire, une chose m’a dérangée : leur rapprochement est vraiment trop rapide. Oui, je sais, dans le romance, l’attirance est souvent rapide mais dans ce cas précis, avec le passif de l’un comme de l’autre, quelque chose cloche ou ne sonne pas très juste. Illarion hait les humains pour ce qu’ils lui ont fait, il est présenté comme un être asocial, qui ne se soucie de personne (à l’exception de ses frères) et qui de son propre aveu, ne verrait aucun problème à voir notre espèce disparaître … et il y a Edilyn, qui déteste les dragons qui ont tué son père. Et pourtant, en moins de trois chapitres, ils ne peuvent plus se quitter. J’aurais vraiment aimé que les choses soient plus compliquées, histoire de nous faire languir un peu. Ensuite survient la perte d’Edilyn à laquelle on s’attendait déjà.

Comme je l’ai expliqué avant, les évènements des douze chapitres suivants sont issus des livres précédents. C’est vrai, j’ai ri tout autant que lorsque j’ai lu Son of No One  à l’instant où Jo et Cadegan entrent dans la grotte d’Illarion mais voilà, plus les chapitres s’égrenaient, plus je comprenais que les retrouvailles et les explications de la "résurrection" d’Edilyn, que j’attendais depuis un an – et donc la suite de l’intrigue laissée en suspens – allaient être très brèves. Parce que oui, le plus gros problème est là pour moi, nous rejoignons enfin la fin du Dragonbane au chapitre 26… je vais enfin savoir… mais le livre lui, ne compte que 28 chapitres. "Très brèves" est un euphémisme en ce qui concerne les retrouvailles. Si bien que le final m’a nettement donné l’impression d’être bâclé. Happy end  pour nos héros oui mais et les autres ? Cette déclaration de guerre lâchée l’année dernière dans Dragonbane ? L’épidémie qui décime les Apollites et les Daimons ?  Quelques personnages bien connus des lecteurs avaient été laissés en très mauvaise posture. Et bien de tout ça, il n’y a aucunes allusions car tout le final, déjà très court, se concentre – mais trop brièvement tout de même – sur le couple… et ne laisse aucune place pour le reste.

Ce n’est qu’à la fin que l’explication de ce qu’est la "Dragonmark" est donnée, mais là encore trop brièvement, et je n’ai même pas souvenir qu’elle soit mentionnée avant la fin. On retient juste que la sœur d’Illarion, Maxis et Falcyn la porte aussi mais d’elle on ne sait pas grand-chose si ce n’est son nom : Sarraxyn.

Comme elle est le seul nouveau personnage féminin, je me suis demandée s’il y avait une possibilité pour qu’elle soit la future compagne d’Urian (dans Stygian, prévu en 2018). Mais comme Urian lui-même est totalement absent de ce livre, difficile de se faire une opinion sur le sujet, d’autant plus que Sarraxyn elle-même n’est présente que dans un passage très bref du passé d’Illarion. J’espère avoir plus d’indices à ce sujet dans le prochain livre, Dragonsworn. L’histoire d’Urian s’inscrivant dans la "trilogie des dragons", le voir se rapprocher de Sarraxyn est une possibilité, surtout si, comme Stryker, Urian a la capacité de se transformer en dragon. Mais aucune preuve de ce côté-là encore.

Le livre comme les deux précédents fait aussi partie de l’univers des Lords of Avalon et on y retrouve donc les références arthuriennes de la série, la présence de Morgen bien sûr et la mention des objets sacrés qu’elle convoite, l’un d’eux étant mis en avant dans l’intrigue du roman. La filiation d’Edilyn quant à elle, apporte sur un plateau son lot de surprises, qui va surtout servir à expliquer pourquoi elle est toujours là, alors qu’elle est morte dans les bras d’Illarion des siècles auparavant.

Le début, et probablement le livre en général je pense, plaira à beaucoup. Car la critique n’est pas unanime sur le net. Il y a des aspects de l’histoire que j’ai aimé malgré la rapidité de certaines choses, mais j’ai aussi regretté que les évènements et les explications qui pour moi étaient essentielles n’ait été que survolées. Sherrilyn Kenyon m’avait habituée à des histoires un peu plus compliquées avant d’aboutir à un heureux dénouement.

Finalement, pour  avoir toutes les réponses à mes questions, je vais donc devoir attendre une année supplémentaire avec Dragonsworn  qui de manière totalement inattendue, place Médée en héroïne, celle-là, je ne l’avais pas vue venir,  même s’il est vrai que sa famille est atteinte par cette épidémie mortelle propagée par Apollon.

 

Texte original © Sherrilyn Kenyon
Traduction © Dark-Hunter Francophone