Ce livre est considéré aux Etats-Unis comme un livre à part, un livre compagnon situé dans l'univers Dark-Hunter sans faire partie de la série.
Il est alors considéré comme le tome 0.
Pour plus de simplicité, en France il est devenu le tome 1 de la série Dark-Hunter.
Aucun Dark-Hunter, Were-Hunter ou Dream-Hunter n'y est présent.
Toutefois, une réédition est prévue pour 2018, restituant le texte originel écrit par Sherrilyn Kenyon, qui le liera davantage au monde des Dark-Hunter, pour plus d'information, suivez le lien suivant : Dark-Hunter #1 - Julian of Macedon.


 

Genre : Romance paranormale / fantastique
Titre original : Fantasy Lover
Éditeur original : St Martin's Press
Date de sortie - États-Unis : 2 février 2002 (Poche - Paperback)
Nombre de pages - États-Unis : 307
Formats disponibles (US) : poche / grand format / audio / ebook

Titre français : L'homme maudit
Éditeur français : J'ai Lu
Date de sortie - France : juin 2005
Réédition le 22 novembre 2010
Traducteur : Jacques Penel
Nombre de pages - France : 312
Format disponible (France) : poche
Statut actuel en France : INDISPONIBLE

PERSONNAGES PRINCIPAUX

       
Julian et Grace

Lieu : Nouvelle Orléans

   Être pris au piège dans une chambre avec une femme est une grande chose. Être pris au piège dans des centaines de chambres sur deux mille ans ne l'est pas. Et être maudit dans un livre en tant qu'esclave-d'amour pour l'éternité peut ruiner même un guerrier spartiate. 

   En tant qu'esclave-d'amour, je sais tout sur les femmes. Comment les toucher, les savourer, et surtout, comment leur donner du plaisir. Mais quand j'ai été appelé à remplir les fantasmes sexuels de Grace Alexander, j'ai trouvé la première femme dans l'histoire qui me voyait comme un homme avec un passé tourmenté. Elle seule prend la peine de me sortir de la chambre et dans le monde. Elle m'a appris à aimer à nouveau.

   Mais je ne suis pas né pour connaître l'amour. Je suis maudit pour l'éternité à marcher seul. Comme l'ancien général grec que je suis, j'avais depuis longtemps accepté cette idée. Pourtant, j'ai trouvé en Grace une chose sans lequel mon cœur blessé ne peut pas survivre.

   Bien sûr, l'amour peut guérir toutes les blessures, mais peut-il briser une malédiction de deux mille ans ?


- On en parle sur le forum -  
Dark-Hunter #1 - L'homme maudit (Fantasy Lover)


                                   
     
 

 

LE SAVIEZ-VOUS ?
- Aux États-Unis, L’homme Maudit n'est pas considéré comme le premier tome de la série  Dark-Hunter mais juste comme un livre lié à cette série (un "book companion")
Toutefois il est présenté comme le premier roman dans l'ordre de lecture donné par l'auteur sur son site, et en 2018 une nouvelle version devrait paraître, incluant définitivement le livre à la série.
Dans la version française, "Julian" devient "Julien".

L'histoire derrière l'histoire...
   Le titre original de Fantasy Lover (L’Homme maudit) était Saving Grace, ce qui est ironique car c'est exactement  ce qu’était ce livre pour ma carrière. St Martin's Press  a été le premier a modifié le titre par Slave of Love, mais s’est finalement décidé pour  Fantasy Lover. Ce qui est bien puisque je ne pouvais pas dire un autre titre sans éclater de rire, bien qu'en même temps je grinçais des dents avec horreur.

   Ce livre est très spécial pour moi d'une manière dont très peu le sont. Tout d'abord, les personnages  n'ont jamais cessés de m’apaiser au cours d'une période difficile de ma vie où je n'étais pas sûre de survivre. Quand l'idée m'est venue, j’étais financièrement démunie. Mon mari venait de terminer ses études et travaillait dans une usine pour joindre les deux bouts. Mon père était mort d'un cancer, on avait diagnostiqué un cancer à ma mère, et j'avais à peine survécu à une grossesse à haut risque. Dans le même temps, j’ai perdu ma maison et nous n'avions qu'une seule voiture pour nous et un fils en bas âge. J'avais perdu mon travail et j'essayais d’en trouver un autre quand j'ai appris que j'étais de nouveau enceinte. Oui, je sais comment ces choses se produisent, et selon toute logique, je n'aurais pas dû le concevoir, mais là j'étais enceinte, sortant tout juste d’une naissance si grave que j'avais passé une semaine à l'hôpital (où j’ai cru mourir), et mon bébé n'ai pas rentré à la maison avant 7 semaines.

   En raison de tout ce qui nous était arrivé, nous étions sans-abri. Chacun d'entre nous. Mon aîné et moi pouvions rester dans la salle d'attente de l'hôpital (c'est le seul endroit sûr où vous pouvez rester des heures sans que personne ne pose de questions), jusqu'à ce que mon mari trouve un travail qui nous permettrait de prendre un domicile autre que notre voiture.
  En raison des complications de la première grossesse, ma deuxième a été suivie dès le début et à partir du premier trimestre, ils m’ont gardé presque tout le temps à l'hôpital. Le plus long moment passé d’une traite dans cet hôpital était 48 heures. J'ai entièrement raté le premier Halloween de mon fils aîné et j'étais seule à la maison pendant plusieurs heures à Thanksgiving, Noël et Pâques.
   Ce fut un temps sombre dans ma vie, mais comme le dit Nietzsche, "Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort".

   Mes merveilleux enfants et mon mari m'ont permis d’aller mieux. Et c'est au cours de l'un de mes rares séjours à la maison que le noyau d'une idée est né. Je me sentais maudite et prise au piège dans une situation désespérée. Alors j'ai fait ce que beaucoup d'écrivains font, je me suis projetée dans un personnage qui était vraiment maudit et pris au piège, et qui se sentait tout aussi impuissant à échapper à sa malédiction que je l’étais.

   J'ai commencé l'histoire sur l’un des blocs notes juridiques de mon mari. Grace et Julian m'ont tenu compagnie pendant que j'écoutais les battements de mon cœur et celui de mon bébé sur les moniteurs de l'hôpital, et pendant que je priais pour la santé de ma mère et du bébé. Ils étaient avec moi quand j'ai finalement donné naissance à un petit garçon prématuré, mais en bonne santé. Il a fallu du temps pour trouver une maison d’édition, mais un jour, il a été remarqué par un éditeur qui a partagé mon point de vue.

- Sherrilyn Kenyon -        


   Il a fallu près de 4 ans à Sherri entre le moment où elle a écrit L’Homme Maudit et celui où elle a trouvé un éditeur. Parce que ce livre était si différent que personne ne pensait qu'il serait commercialisable.
   Dans le manuscrit original, Rodney était un tueur en série. L'éditeur de Sherri pensait que les lecteurs seraient dégoûtés et son éditeur lui a fait changer son personnage en l’orientant vers un harceleur.
   Un jour, elle voudrait réécrire le livre et ajouter une scène qui a été coupée et qu’elle déplore toujours.

NOS AVIS SUR "L'HOMME MAUDIT"

Celui d'Aliénora

   Aux États-Unis, L’homme Maudit est "hors catégorie" car il parle d'un personnage qui n'est ni un Dark-Hunter, ni un Dream-Hunter, et encore moins un Were-Hunter. Néanmoins, il est considéré comme le Tome 1 de la série. Car c’est bien grâce à cette histoire qu’on découvre une partie de l’univers dans lequel on va par la suite voyager… La Nouvelle-Orléans, les dieux évoluant parmi les humains (Eros et Psychée, on les adore !), et quelques personnages que nous ne cesseront de rencontrer par la suite : Selena, Grace… Julian ! Parce que Julian bien sûr, est un grand ami de Kyrian (Le héros du Tome 2), d’ailleurs, il pense même l’apercevoir pendant un court instant mais croit l’avoir imaginé.

   C’est vrai, cette histoire est un peu "à part", mais pour moi c’est aussi un parfait préambule. Ce livre est aussi truffé de scènes "érotiques", dues entre autre à la malédiction que subit Julian… logique. En étant le fils d’Aphrodite et maudit par Priape, on se serait douté que la malédiction ne consistait pas à faire du tricot des millénaires durant ! Bref, c’est une histoire plaisante même si elle n’est pas, et de loin, ma préférée…
   Les plus romantiques d’entre nous se reconnaitront peut-être en Grace et son amour pour les livres. Et comment ne pas apprécier l’autre figure féminine : Selena. Ah ! Son humour et sa répartie donne vraiment le ton, un régal.
   Et bien sûr, il y a Julian… fils d’Aphrodite et d’un général spartiate. L’historienne en moi n’a pas pu s’empêcher de voir le parallèle possible entre lui et Alexandre le Grand, roi de Macédoine, dont on disait qu’il descendait d’Achille… et dont le père Philippe était, comme celui de Julian, balafré….

   Cependant, je dois dire que la traduction me pose problème. On se doute à la lecture qu’il y a un souci, car l’écriture est… simpliste, peut-être édulcorée, voire un peu "gnangnan". J’ai entre autre tiqué lorsque Julian somme Eros d’apparaître en le qualifiant de… "saligot"… oui, comment dire ? C’est un peu vieillot… surtout quand on s’aperçoit qu’à l’origine (VO), on lui sert plutôt du "bastard".
   Un texte très "fleur bleue" donc, très "gentil"… mais qui n’est pas vraiment le ton donné dans la version originale du roman, en tout cas pas à ce point
 

Celui d'Hylonomé :

   Avec ce "premier" livre de la série Dark-Hunter, c'est une plongée directe dans la mythologie grecque, mais hors de l'univers Dark-Hunter, ce qui est étrange, car l'histoire, les personnages, sont tous loin de ce qu'est le fil conducteur de la série.
Il reste un livre plaisant à lire. Et pourtant, ce n'est vraiment pas mon type de lecture ! La romance et tout ce qu'il y a autour, très peu pour moi, sauf si elle est légère, ce qui n'est pas le cas dans ce tome (mais vu les antécédents de Julian, c'est évident), mais l'histoire est bien écrite, prévisible mais bien écrite.

   Par delà la situation de Julian, on a tendance à oublier aussi qu'il s'agit d'une malédiction, et qu'elle n'est donc pas plaisante, qu'il en souffre chaque seconde : condamné à satisfaire les femmes qui l'invoquent, et ne le traite que comme un objet, sans jamais se soulager lui-même; restant entre chaque apparition dans le livre... où il n'y a rien d'autre que le vide et l'obscurité, mais où il reste conscient de ce qui l'entoure. Et là tout de suite, le livre et moins romantique.
En plus de ça, il n'est pas de cette époque, et se sent mal, arraché à sa famille, son pays, son monde. Débarquer en plein XXI° siècle lorsque qu'on a combattu les armées grecques dans l'Antiquité, il y a de quoi devenir fou.
   Amanda est une héroïne sympathique, terre à terre mais qui  ne reste pas buttée sur ce moment irrationnel pendant des heures... avec une amie comme Selena, elle aussi à de quoi devenir folle.

   La mythologie grecque reste bien présente, avec l'apparition de plusieurs dieux, la mention des Muses, l'évocation d'Achille... Des dieux qui, omniprésents, ne sont pas parfaits, comme le démontre Aphrodite et son égoïsme qui lui a fait faire tant d'erreurs.
aucune mention des Dark-Hunters dans ce livre, on voit bien qu'il est à part, et je n'en attends la suite qu'avec plus d'impatience, pour connaître l'univers de cette série. 


Fantasy Lover
 a remporté les prix suivants en 2002 :


- Top Ten Books of the Year from RWA (Romance Writer's Association) 
- Prism Award : Best Fantasy
- Finaliste à l'Aspen Gold contest.
- Finaliste au GRW Maggie Award.
- PEARL (Paranormal Excellence Award in Romantic Literature) : Best Fantasy/Magical.
- PEARL (Paranormal Excellence Award in Romantic Literature) : Best Overall Paranormal, Honorable Mention
- RIO (Reviewers International Organization) : Favorite Paranormal, Honorable Mention
- Love Romances 2002 Golden Rose Reader Choice Awards Winner : Best Paranormal Romance (Honorable Mention).
- Love Romances 2002 Golden Rose Reader Choice Awards Winner : Best Romantic Sci-Fi Fantasy


Les avis de nos partenaires :

     


Texte original © Sherrilyn Kenyon
Traduction © Dark-Hunter Francophone